10 conseils pour aider votre bébé à aller à l’école

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Votre enfant a maintenant 2 mois ? Vos deux derniers mois ont donc été marqués par un grand changement avec l’arrivée de votre bébé. Entre amour incessant et anxiété, vous êtes maintenant en plein milieu de votre rôle de parent, avec un nouveau rythme de vie. Dès la naissance de votre bébé tant aimé et tant désiré, il est temps de réfléchir au mode de garde que vous souhaitez mettre en place. Nous vous donnons ici 10 conseils pour aider vos enfants à démarrer l’école de manière détendue et efficace.

Une fois votre recherche d’une crèche terminée, vous devez penser à la rentrée des classes et au jour de la séparation. Tout cela est très simple sur le papier. Mais, comme toutes les histoires, c’est votre propre histoire et les différentes expériences ne sont pas identiques. Avec une conception parfaite de la parentalité, la réalité peut cependant être choquante.

Les parents de jeunes enfants doivent souvent repenser leurs attentes afin de prendre en compte toutes les demandes de leurs enfants. Mais ils doivent également prendre en compte les besoins de leur famille, notamment au niveau de l’organisation. C’est précisément la situation à laquelle nous sommes confrontés chaque jour lorsque nous aidons, en tant que professionnels de la petite enfance, les familles qui sont au cœur de la parentalité. Les parents, dans cette histoire particulière, aideront votre enfant à faire ses premiers pas, littéralement et métaphoriquement.

Faire les premiers pas en crèche avec une assistante maternelle

Cette étape est également appelée adaptation. C’est une phase essentielle et transitoire qui participe à la formation des premiers liens entre l’assistante maternelle et l’enfant ainsi que sa famille. Aujourd’hui, on parle de moins en moins d’adaptation mais plutôt d’un événement où l’enfant devait ” s’adapter ” à son nouvel environnement. Mais, c’est aussi la structure qui doit s’adapter aux exigences de l’enfant dans les limites des possibilités organisationnelles. C’est la raison pour laquelle nous parlons de “familiarisation”.

J’ai observé que pour certains jeunes (et leurs parents), cela pouvait être un moment de stress et de pleurs, ainsi que d’agitation légitime, pendant lequel il est absolument nécessaire d’adopter une posture d’écoute active et compatissante.

10 conseils pour que la rentrée à l’école se fasse dans le calme

1. Soyez positif et évitez la culpabilité

Notre cerveau est programmé pour ne retenir que le négatif. La capacité à se concentrer sur le positif demande parfois une petite gymnastique mentale qu’il faut pratiquer pour la construire et la transmettre ensuite à votre bébé ! Si la reprise de votre activité physique est une option ou une restriction, il est essentiel de DE-LAY-PA-BILI-SER. N’ayez pas honte et n’oubliez pas que pour être un bon parent pour votre enfant, vous devez faire attention à vous. Ce n’est pas comme si vous laissiez votre enfant entre les mains d’inconnus. Cependant, vos angoisses et vos craintes sont valables.

De plus, vous constaterez souvent qu’il y a un certain âge auquel vous pouvez confier votre bébé. Cela peut être source d’anxiété pour vous, les parents, et pour votre enfant. Chaque enfant est unique et vous ne pouvez pas prédire ses réactions, quel que soit le moment ou même l’âge de votre séparation.

2. Il n’est pas nécessaire “d’habituer votre bébé à être gardé”.

Votre enfant est appelé à vivre des changements importants. Une nouvelle routine dans son quotidien et de nouvelles habitudes. Alors, faut-il faire surveiller votre enfant pour l’aider à s’adapter à cette nouvelle routine ? Il est temps de décortiquer cette notion. La phase de familiarisation est tributaire de l’attachement qui est le fondement de la sécurité de l’enfant, pour le dire en un mot ” pour être détaché il faut d’abord être connecté “.

Alors, respirez, détendez-vous et savourez le temps passé avec votre bébé. C’est le meilleur cadeau que vous puissiez lui faire.

3. Flexibilité et adaptabilité

Si vous êtes en mesure de le faire, alors certainement. Chaque famille d’accueil ou institution a sa propre méthode de travail. La période de familiarisation dure en moyenne une à deux semaines. Votre disponibilité est donc essentielle pour la première semaine, et il est recommandé de terminer cette phase avant le retour au travail du ou des parents. La prolongation de la période de familiarisation peut apporter plus de sensibilité en cas de besoin et permet également de s’adapter au rythme de l’enfant dans le processus d’acceptation de l’accueil, et donc de mieux vivre la séparation.
Mais la vérité est là, et chaque famille fait ce qu’elle peut lorsqu’il s’agit de gérer ses défis organisationnels, le professionnel le sait et a le droit de ne pas se sentir coupable !

4. Faites appel au bon sens

Nous lisons partout sur Internet que nous devrions être capables de le faire. Mais sommes-nous capables de faire une confiance aveugle quand il s’agit de la prunelle de nos yeux ? Ce n’est pas possible. Les professionnels de la première heure le savent bien. La période de familiarisation n’est pas réservée aux nourrissons et aux enfants en bas âge, pas du tout. C’est aussi l’occasion pour les parents de se projeter progressivement et de tisser les bases d’une relation durable. Il s’agit d’inscrire l’accueil dans le cadre d’un événement, d’un parcours qui est un lien triangulaire, de coopérer à la construction de l’enfant et qui se fait dans le respect des rythmes de chacun : parent, enfant, professionnel. N’oubliez pas que vous allez bientôt confier votre enfant à un personnel qualifié et formé et que ces éléments ainsi que l’assurance de la qualité doivent être garantis.

5. Ne paniquez pas !

Votre enfant dort dans un lit à barreaux et la crèche, ou l’assistante maternelle, n’a le droit de dormir qu’à même le sol ? Veillez à ne pas perturber la routine de votre enfant. Les jeunes enfants sont impressionnants et leur capacité d’adaptation est sous-développée. Faites-leur confiance, ils sont capables de passer d’un cadre à un autre.

N’oubliez pas les “bonnes pratiques” ou l’arrêt des pratiques dont on entend souvent parler, notamment lorsqu’il s’agit de l’allaitement. L’accueil, quel qu’il soit, ne doit pas être associé à l’utilisation du biberon. Il existe des alternatives et, comme nous l’avons vu, il n’est pas nécessaire de changer la routine du bébé, et les personnes qui s’en occupent s’adapteront. Tasse, tasse ou verre, même si ces options et les nouveaux contenants sont de plus en plus populaires, n’ayez pas peur de faire connaître vos préférences car rien n’est plus douloureux pour les mamans que d’être obligées d’arrêter l’allaitement. Et, encore une fois, croyez-le, même s’il n’utilise pas d’autre récipient que le sein que vous partagez, cela ne signifie pas qu’il se comportera de la même manière après avoir été accepté.

6. N’ayez pas peur de partager votre histoire.

Si vous avez besoin d’aide pour parler à quelqu’un, n’hésitez pas à contacter la crèche ou votre nounou. N’oubliez pas de noter les habitudes de votre bébé et de communiquer avec elle pour poser toutes les questions que vous souhaitez. Au mieux, vous apparaîtrez comme un parent incroyablement aimant et engagé !

7. Verbaliser

L’instinct à adopter systématiquement : communiquer ce qui va se passer en accompagnant l’enfant dans ses sentiments, le réconforter mais aussi le valoriser, et lui donner confiance en lui. Quelques éléments à prendre en compte sans restriction, pendant la période de séparation… ou pas : l’aider à reconnaître et identifier ses émotions et les respecter, lui dire que vous l’aimez autant que vous le voulez, et avoir confiance en lui et en ses capacités.

Le plus important est de tout communiquer et de ne jamais partir sans dire au revoir. Dans l’espoir de préserver la vie de leur enfant, de nombreux parents sont connus pour partir seuls sans laisser un mot d’adieu à leur jeune. Le danger est que cela peut provoquer de l’anxiété, de la confusion et de la peur. C’est là que le développement d’une routine est logique. Faites de lui l’acteur de la séparation en lui recommandant de faire un bisou d’adieu par la fenêtre ou en l’emmenant à l’entrée. Même si votre enfant exprime sa frustration en pleurant ou en criant, ne pensez pas que c’est son seul moyen d’expression. Rappelez-vous également qu’il est essentiel de l’accompagner dans ses sentiments en le rassurant et en acceptant ses émotions.

8. Choisissez et observez un objet qui est transitionnel

Vous pouvez choisir un objet confortable avec lui ou non si la taille de votre enfant n’est pas adaptée. Un objet transitionnel est important car il aide l’enfant à se sentir en sécurité en l’absence de ses parents en assurant le lien entre la maison et la crèche. Dans la plupart des cas, l’objet utilisé pour la transition est appelé “doudou”. Mais, il peut s’agir d’un jouet ou d’un objet que votre enfant apprécie pendant cette période ou d’un objet dont il ne peut se passer.La raison d’investir dans l’objet de transition est que c’est un élément qui permet de marquer la progression de l’enfant vers ou dans son nouvel espace. Il peut aussi s’agir d’une couche, ou d’un T-shirt portant l’odeur des deux parents.

9. Utiliser des livres pour enfants pour aider le bébé

L’une des capacités les plus importantes d’un nourrisson est d’écouter des livres, et ils sont un instrument excellent et essentiel pour le développement du cerveau du nourrisson et aussi pour le préparer aux retrouvailles et aux séparations ; alors pourquoi s’en priver ? Différents livres adaptés au plus jeune âge conviennent, comme “au revoir” et “a ce soir” de l’auteur Jeanne Ashbe, “mes histoires signées – on se retrouve ce soir” des éditions Marabout, “un calin et A Ce Soir” de Thierry Bedouet ou le best-seller “bebe Chouette”. Les livres permettront à votre enfant de comprendre qu’à chaque séparation s’en suivront des retrouvailles un peu plus tard.

10. Rituels, repères et routine

Un événement important est la mise en place de rituels quotidiens. Les rituels sont des événements prévisibles qui permettent aux enfants d’anticiper un événement. Les rituels aident les enfants à trouver leur place dans l’espace et le temps. Les rituels fournissent également aux enfants un point de référence et sont cruciaux lors des transitions, par exemple, la transition de la garderie à la maison. Ils leur permettent d’anticiper les transitions grâce à leur régularité. Par exemple, préparer ou examiner chaque jour le contenu du “sac navette” symbolique entre la garderie et la maison. Plus la routine d’un enfant est régulière et prévisible, plus il se sentira en sécurité.

En réalité, lorsque nous sommes confrontés à une situation inattendue, nous pouvons nous sentir mal à l’aise, ce que nous ne voulons pas pour nos enfants. C’est le moment idéal pour commencer une histoire du soir, au cas où elle ne serait pas déjà établie, ou une routine matinale spécifique pour se préparer à l’accueil et une autre réservée au week-end.

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